{LIVRE I } [Chapitre II]Sur le chemin

[Rey de Kercyan]

Reyan marchait du mieux qu'il le pouvait, se concentrant sur la route, les arbres... Il fut surpris par Padmé, qui était inquiète à son sujet:
"-Non, tout vas trés bien, c'est juste que je préfère les villes à la campagne, et puis pour tout te dire je ne suis pas rassuré entre le ranger du Nord et Maspalio..."
Il continuait de marcher et lui pris la main.
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"Hardi compagnon, le choc va être rude. Peut-être devrais-tu demander à ton palefrenier qu'il t'harnache sur ta selle pour t'éviter de mordre la poussière trop brutalement..." Tristan de Rokancourt

[Pad']

Padmé s'étonna de la réponse de Rey:

- "Ah, vraiment ? Tu préfères les villes aux belles campagnes ? Malheureusement, je préfère l'inverse. En ville il y a tous ces gens... Si peu d'air...

Oups ! Elle se tut brutalement. Elle ne voulait pas qu'il sache qu'elle était agoraphobe et qu'elle pouvait par conséquent, faire des crises. Cela pourrait les gêner dans leur voyage et elle ne voulait pas que l'on doute du poids de sa lame dans une bagarre. Elle pensait dur comme fer pouvoir se contrôler si jamais elle se retrouvait au milieu d'une foule. Mais pouvait-on vraiment lutter contre ce genre de peur ? Tout en y réfléchissant, elle serra un peu plus fort la main de Rey.
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Ce qui est à moi... est à moi ! Et ce qui le fut un jour le demeure à jamais.

[Agnar]

Agnar observa discretement les deux individus...Ses humains toujour arrogants, ils ne pensent soit a faire la fete, soit a s'occuper de leurs affaires personnels, mais en aucun cas ne souciaient de celles des autres, ce que remarqua l'elfe en se rememorant les terribles incident il y a quelques temps de cela, qui auraient bien pu causer la destruction du monde....Nous verrons bien ce qui se passera lors de se voyage, peut etre ouvriront-ils leurs esprits..
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"Cruauté reveille-toi ! Qu'importe le courroux, qu'importe la ruine, et que l'aube soit rouge !!!" !

[Rey de Kercyan]

"- Voyons Padmé, les villes sont des endroits merveilleux, des vie se jouent dans les villes, des gens au destin extraordinaire naissent, d'autre splendeur du passé meurent, les batîments ont une âme, ils ont été fait à la sueur de leurs constructeurs, ouvriers... Ah, les villes..."un long soupir," c'est la magie des instants, tantôt en bas des remparts tantôt en haut, sous l'arbre d'un jardin, dans le lit d'une femme, la campagne n'est que solitude, ennui, la ville est palpitante, on y croise la vie comme la mort à chaque carrefour, le riche comme le pauvre, la catin comme la fille respectable, le fou comme le sage hélas, on y croise bien pire..."
Reyan se tut soudainement, il avait peut-être mis trop de ferveur dans son discours, et avait peut-être sas le vouloir troublé sa tendre... et surtout il avait laissé sous entendre bien trop...
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"Hardi compagnon, le choc va être rude. Peut-être devrais-tu demander à ton palefrenier qu'il t'harnache sur ta selle pour t'éviter de mordre la poussière trop brutalement..." Tristan de Rokancourt

[Pad']

Padmé s'imagina la ville et devint livide l'espace d'une seconde. Elle freina involontairement le pas mais elle prit sur elle et continua d'avancer. Elle lanca même un sourire en direction de son aimé, son sourire forcé certes mais peut-être ne s'en apercevrait-il pas... Il avait l'air d'aimer les villes alors elle consentit à dire:

- " Quand toute cette affaire sera terminée et si tu veux encore de moi, tu m'emmeneras dans la ville que tu préfères. D'accord ?"
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Ce qui est à moi... est à moi ! Et ce qui le fut un jour le demeure à jamais.

[Rey de Kercyan]

Il s'avança vers elle, la pris par la taille et l'embrassa, considérant que ce baiser valait mieux qu'un oui.
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"Hardi compagnon, le choc va être rude. Peut-être devrais-tu demander à ton palefrenier qu'il t'harnache sur ta selle pour t'éviter de mordre la poussière trop brutalement..." Tristan de Rokancourt

[Pad']

Padmé sourit à Rey chaleureusement. Elle murmura pour elle même:

- "Mo ruin, tapadh leat. Tha mi math neo tha thu. Tapadh leat. "

Elle sortit un poignard étincelant:

- "Regarde. C'est Agnar qui me l'a donné hier soir à la taverne, après qu'on se soit quitté."

Elle fit tourné l'arme avec une grande habilité entre les doigts de la main libre. Puis le tendit à Rey:

- "Il est beau n'est-ce pas ? Je n'en ai jamais eu un aussi beau, aussi brillant."

Une lame elfe assurément. Le visage de la jeune femme reflétait dans la lame... Celà rendait ses traits froids et durs.
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Ce qui est à moi... est à moi ! Et ce qui le fut un jour le demeure à jamais.

[Taldatur]

Taldatur continuait son chemin. Il pensait à ses erreurs passées dans la cavalerie du Rohan, celles qui lui avaient valus de se faire déshonorer et d'être banni.

Il était perdu dans ses pensées, quand soudain il remarqua la présence d'un petit groupe de voyageur.
*Que faisaient ils là? * pensa t'il..
Leurs routes allaient se croiser, il décida de leur demander directement.


"Salutations voyageurs, je suis Taldatur de Rohan" dit il en se courbant pour faire une reverence.
Il continua:
"Que peux faire un tel groupe dans les parages?"

[Rey de Kercyan]

Après avoir contemplé plus la jeune fille que la lame, Reyan entendit quelqu'un et cordialement lui répondit:
"-"Tel groupe" est bien l'expression qu'il faut employer pour définir cette compagnie, mais que fais-tu si loin de tes terres, et où est ton cheval, cavalier du Rohan?"
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"Hardi compagnon, le choc va être rude. Peut-être devrais-tu demander à ton palefrenier qu'il t'harnache sur ta selle pour t'éviter de mordre la poussière trop brutalement..." Tristan de Rokancourt

[Taldatur]

Taldatur s'assombrit et baissa les yeux, puis dit:

"J'ai été déchu de mes fonctions, et j'ai perdu mon honneur de cavalier.. Je ne suis plus qu'un simple guerrier qui erre... Mais vous n'avez pas répondu à ma question, Messire" dit il sur un ton très respectueux.